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L’expérimentation bioclimatique dans l’habitat collectif : quel confort thermique d’été et d’hiver pour les habitants ?

L’un des propriétaires de la résidence Boréal, particulièrement calé sur le bioclimatisme en général, insiste sur cette question de la sensibilisation mais également sur la notion de choix d’habiter qui va souvent différer entre locataires et propriétaires. La gestion d’un espace tampon comme celui de la serre ou de la loggia peut être un vrai choix de conscience pour un primo-accédant et jouer dans son choix résidentiel quand de l’autre côté, les dispositifs seront peut-être davantage subis par certains locataires

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La ferme des possibles, un exemple d’architecture frugale

La ferme du rail est située dans le 19e arrondissement de Paris, et est un véritable équipement de quartier autour de l’agriculture urbaine. Elle comprend donc une ferme, un restaurant, mais aussi des logements, une épicerie et un lieu de formation. Son but est de limiter un maximum les besoins en ressources énergétiques, alimentaires et financières par la mise en œuvre d’une économie circulaire et d’un circuit court. La ferme du rail développe des activités maraîchères tout en valorisant les déchets organiques de la ville. Elle est gérée par une communauté de personnes en insertion et d’étudiants en horticulture, ce qui en fait un vrai projet social.

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Construire autrement,

S’associer, c’est le mot d’ordre. Selon l’architecte c’est encore le meilleur moyen que nous avons pour proposer une architecture éco-responsable. Il nous éclaire : « En se solidarisant, un projet prend une toute autre force. C’est ce que j’appelle de la transmission : c’est très important de pouvoir avoir ces échanges parce qu’ils servent à changer les mentalités. C’est ce dont nous avons besoin pour favoriser l’aspect écologique de nos édifications. D’ailleurs, j’aimerais beaucoup travailler sur des projets architecturaux liés à l’enfance ou à la vieillesse. Les écoles sont mal-faites elles ne proposent pas des espaces adaptés pour nos jeunes. Tout comme l’ÉPAD ne réponds pas aux besoins de ces habitants. Ils ont besoin d’être aidés et non assistés !

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Utiliser des matériaux pérennes et locaux : l’exemple de l’architecte Peter Zumthor en Suisse

Si utiliser des ressources biosourcées se démocratise de plus en plus dans la conception architecturale, il faut malgré tout admettre qu’en fonction de l’origine du matériau ce n’est pas toujours une bonne nouvelle pour le bilan carbone de notre belle planète. En effet, construire à partir de matériaux bio ou géosourcés s’avère être une démarche louable mais encore faut-il que l’ensemble de ces matériaux ne parcourent pas de milliers de kilomètres pour arriver jusqu’au site du chantier !

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Pratiques constructives alternatives : les Workaways à l’étranger

En Thaïlande, lors d’une année d’échange universitaire, je vais à la rencontre d’Alain, niché entre deux montagnes près de la ville de Chiang Rai, dans le Nord. Je vous emmène alors à la découverte de ce lieu, Baan Din Doï, « maison en terre près de la montagne » en thaï, qui a su m’émerveiller et m’apporter de nombreuses connaissances pratiques, théoriques et réflexives sur l’éco-construction. Peut-être ce récit, vous inspirera-t-il, vous aussi…

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Les fermes urbaines, solution pour nourrir la ville ?

La ferme du rail est située dans le 19e arrondissement de Paris, et est un véritable équipement de quartier autour de l’agriculture urbaine. Elle comprend donc une ferme, un restaurant, mais aussi des logements, une épicerie et un lieu de formation. Son but est de limiter un maximum les besoins en ressources énergétiques, alimentaires et financières par la mise en œuvre d’une économie circulaire et d’un circuit court. La ferme du rail développe des activités maraîchères tout en valorisant les déchets organiques de la ville. Elle est gérée par une communauté de personnes en insertion et d’étudiants en horticulture, ce qui en fait un vrai projet social.

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L’adaptation des bâtiments aux changements climatiques : un enjeu majeur

L’été dernier, de nombreuses catastrophes naturelles se sont abattues en France en l’espace de quelques semaines. Entre sécheresses intenses sur l’ensemble de la métropole, canicules, feux de forêt, inondations et tempêtes violentes, ces évènements climatiques intenses ont causé 10 milliards d’euros de dommages sur l’année, un niveau inédit depuis 25 ans. Ce triste record illustre bien l’augmentation de ces évènements, tant dans leur fréquence que dans leur intensité.

Ce constat remet au cœur du débat public les conséquences du changement climatique dû à l’activité humaine. En 2019, le nombre de migrants climatiques a été estimé à 33.4 millions, habitants majoritairement en Afrique et en Asie du Sud-est. Bien que les populations les plus pauvres soient plus vulnérables, l’enjeu grandit aussi en Europe. Il devient alors urgent d’anticiper au maximum les changements à venir dans les prochaines décennies. Au-delà d’une volonté d’atténuer notre impact environnemental, il est devenu primordial de développer une stratégie d’adaptation, particulièrement pour nos bâtiments et nos villes.

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Earthship, une vie en autonomie

Dans les earthships un des principes fondamentaux repose sur le circuit de l’eau. L’eau étant un élément vital, doit toujours être en suffisance dans la maison. Celle-ci est récupérée du ciel et elle est ensuite filtrée pour un maximum de quatre utilisations avant d’être évacuée naturellement. Attention, cette eau ne deviendra jamais de l’eau potable. Depuis le toit, l’eau subit d’abord, une grossière filtration au travers d’un limon de graviers et est canalisée à travers les liaisons de drain de gravier vers les citernes. Stockée dans des bacs de rétention (dimensionnés selon les besoins liés à la localisation), l’eau est à l’abri des rayons du soleil. La citerne est munie d’une pompe et d’un filtre. L’eau est poussée par la pompe vers d’autres filtres qui vont finalisés son état. Propre, celle-ci sert à un usage quotidien, comme la douche ou la vaisselle, à l’exception des toilettes. Les eaux grises sont récupérées, filtrées à nouveau par des cellules botaniques intérieures et réutilisées pour les sanitaires (la chasse d’eau). Les eaux grises deviennent des eaux noires, elles sont séparés du système de drainage et de la plomberie domestiques pour être traitée une dernière et quatrième fois dans des cellules botaniques extérieures.

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