Blogs

Construction Écologique, Réemploi et Construction Participative :

Pour le collectif Parenthèses, architectes, graphistes, ingénieurs, scénographes et menuisiers, l’urgence est aussi au réemploi. Et quoi de mieux que le mobilier urbain pour sensibiliser le public ? Après le constat désastreux des déchets collectés à la fin des festivals, jusqu’à 100 tonnes pour un festival, le collectif se mobilise : sensibilisation, prototype, campagne Ulule, collecte de fonds. L’objectif : donner une nouvelle vie aux tentes cassées ou abandonnées par les festivaliers, tout en sensibilisant au réemploi.
Le collectif imagine alors un mobilier déclinable en 6 fonctions : assises, banc, table, jeux, mange-debout et hamac ; le tout en réemploi et matériaux biosourcés et récupérés. On y découvre un double-toit et des arceaux provenant des tentes abandonnées, des coussins imaginés à partir des toiles de sol des mêmes tentes et rembourrés avec les déchets d’un matériau déjà recyclé : Le Pavé (à découvrir !). La structure porteuse est, quant à elle, réalisée avec des chutes de bois en contreplaqué. Enfin, les éléments d’accroche sont imprimés en 3D par un fil à base de bioplastique : une matière fabriquée par la société NaturePlast, qui utilise coquillages, marc de café ou encore blé pour produire le fil ! Ici, rien ne se perd, tout se transforme, et plusieurs fois !

Lire la suite »

La climatisation naturelle, une technique ancestrale.

Avez-vous déjà entendu parler de masse thermique, calorie et mouvement d’air chaud et froid, de tour des vents, de cheminées solaire ou encore, de puits canadien ou provençal ? Dans cet article, on vous explique tout en s’intéressant plus particulièrement à deux manières de produire de l’air frais avec des systèmes écologiques qui peuvent être conçus pour des constructions neuves ou existantes !

Lire la suite »

Construire avec les ressources de proximité, l’exemple des briques de sel en Bolivie

La Bolivie, pays d’Amérique Latine sur lequel porte notamment la suite de cet article, abrite dans le Sud-Ouest de son territoire, le plus grand et le plus haut désert de sel de la planète : le salar d’Uyuni. Culminant à plus de 3650m d’altitude, au niveau de l’Altiplano bolivien au sein de la cordillère des Andes, ce dernier représente en terme de superficie l’équivalent de la surface de l’Île de France, soit presque 12 000 km² ! Dur de se rendre pleinement compte de ces données chiffrées mais toujours est-il que cela en fait la réserve de sel la plus importante de la planète.
Lorsque nous partons à la découverte du Salar en ce quatrième jour de road trip après la traversée des paysages du Sud-Lipez, le jour se lève à peine et le décor semble en effet se prolonger à l’infini. Les quelques lumières des habitations et villages alentours s’éloignent peu à peu et il devient impossible de distinguer de quelle direction nous sommes partis.

Lire la suite »

Mycélium & Architecture

Notre industrie doit abandonner les méthodes et processus traditionnels de production de matériaux et se tourner vers de nouvelles hypothèses constructives. À l’heure actuelle, la collaboration avec les organismes vivants sonne comme l’une des plus prometteuses solutions d’avenir. Depuis plus de 3,8 milliards d’années, ceux-ci continuent à se développer tout en s’adaptant à l’environnement, en faisant ainsi un modèle de résilience et de durabilité incomparable.

Parmi ceux-ci, le champignon, apparu sur Terre depuis plus de 715 millions d’années, n’a cessé d’attirer et d’intriguer l’espèce humaine par ses propriétés tout à fait extraordinaires. Toxiques, comestibles ou hallucinogènes, ils effraient tout autant qu’ils fascinent. Ils intéressent aujourd’hui les chercheurs et chercheuses par leurs possibilités de démultiplication, de régénération, leur adaptation à toutes épreuves et leurs caractéristiques techniques, notamment dues à leur partie végétative : le mycélium.

Lire la suite »

Comprendre le biorégionalisme

Née dans les années 70 aux Etats-Unis, la définition de la biorégion s’oppose à la conception française qui divise le territoire selon des limites administratives et politiques. En effet, on parle ici d’une portion d’espace terrestre dont les frontières sont définies par des éléments et processus naturels, comme la topographie, l’hydrologie ou encore le climat. On y retrouve ainsi des écosystèmes spécifiques et uniques, des types de sols particuliers et des manières d’habiter propres au territoire, et donc une architecture dite vernaculaire. Pour l’essayiste américain Kirkpatrick Sale, qui a fait de la biorégion un de ses fers de lance, c’est «un lieu défini non par les diktats humains mais par les formes de vie, la topographie, le biotope ; une région gouvernée non par la législature mais par la nature».

Lire la suite »

Écologique et préfabriqué, un habitat alternatif

Dans la construction « traditionnelle », les matières premières sont transportées et transformées directement sur site. À l’inverse dans la construction « préfabriquée » elles sont amenées dans un atelier ou une usine, à l’écart du lieu d’édification. Ces ressources serviront à fabriquer les modules ou éléments architecturaux qui seront, plus tard, assemblés lors du chantier. Cette façon nouvelle de réaliser l’architecture apparaît au XXème siècle. Elle prend toute son ampleur dans les années 1940, après la Seconde Guerre Mondiale.

Lire la suite »

Un modèle de ville durable : le ksar de Tafilelt

De nombreux jardins de quartier parsèment la ville, créant ainsi des îlots de fraîcheur. À une plus grande échelle, un « éco-parc » a été conçu pour encourager la biodiversité. Chaque résident qui s’installe dans la cité est invité à planter un dattier, un arbre fruitier et un arbre d’ornement, dont il peut récolter les bienfaits. De plus, l’éco-parc abrite divers animaux qui sont nourris grâce au tri sélectif effectué par les habitants. En retour de leur participation au tri, ces derniers reçoivent des produits tels que du lait, des œufs ou même de la viande.

Lire la suite »

Le réemploi des matériaux de construction

Les architectes et bureaux d’études sont essentiels pour favoriser le réemploi des matériaux de construction, certains sont spécialisés dans le domaine du réemploi. Leur rôle inclut la conception de bâtiments avec des matériaux existants et locaux, la collaboration avec les entreprises de déconstruction, et l’éducation des clients sur les avantages environnementaux. Ils encouragent l’innovation, la traçabilité des matériaux et la circularité, contribuant ainsi à réduire l’impact environnemental de l’industrie du bâtiment. À travers des choix judicieux, la documentation des matériaux et la recherche continue, ils façonnent une approche plus durable en intégrant des principes de réutilisation dans la construction.

Lire la suite »

La gestion écologique de l’eau dans les bâtiments

Entre 2010 et 2019, 26 % de la consommation d’eau concernait les ménages, les reste allait aux agricultures et aux industries. À domicile, l’utilisation principale vient de l’hygiène corporelle (39 %), puis des toilettes (20 %), puis de la lessive et de la vaisselle (11 % chacun), suivi de la cuisine et de l’arrosage du jardin / de la voiture (6 % chacun), pour finir avec l’eau bue qui représente uniquement 1 %. À noter que l’OMS estime qu’un individu a besoin de 50 litres d’eau par jour pour vivre décemment et au-delà de 100 litres, on peut parler de gaspillage. Nous avons donc une consommation démesurée en France.

Lire la suite »