A chaque environnement son écosystème
Chaque terrain possède ses caractéristiques qui facilite l’épanouissement d’espèce vivantes plutot que d’autre. Le lézard sont très adapté aux environnement rocailleux alors que les crapaud auront besoin d’un environnement humide et carrément aquatique en période reproduction. La grande variété des espèces animales et végétales sur notre planète vient de la grande diversité des milieux de vie (terrain + microclimat). C’est la vie qui s’est adapté à son environnement et non l’inverse.
Quel est le milieu idéal de l’homme ?
Homo Sapiens est un animal à sang chaud qui doit, pour sa survie, maintenir une température corporelle autour de 37 deg. Cette température corporelle est gérée par l’hypothalamus qui ordonne à l’organisme de chauffer ou de refroidir le corps. Cette opération prend beaucoup d’énergie et a une efficacité limitée. Pour un humain nu la température idéale se trouve autour de 24°C avec un taux d’hygrométrie entre 40 et 70% sans déplacement d’air.Mais ces conditions sont en perpétuel changement car notre activité physique produit de la chaleur ce qui modifie en permanence la température idéale.
Il a aussi besoin de recevoir directement les rayons du soleil pour fabriquer de la vitamine D (50% de la population mondiale est en carence). Une vue dégagée augmente le niveau de bien-être et la présence d’arbre dans son environnement lui permet d’accroitre sa concentration entre 10 et 30%. L’homme est un animal social il a aussi besoin de communiquer.
L’homme adapte son environnement
Sa stratégie de survie est basée sur la modification de son environnement. Cette stratégie est très efficace, elle nous a permis de coloniser presque tous les milieux, nous avons fait reculer la mer, asséché des marais, transformé des forêts en prairie pour nous permettre d’installer les conditions nécessaires à notre épanouissement. Ces transformations ont naturellement un impact sur les autres espèces. La plupart ne sont pas adaptée aux nouvelles conditions et finissent par disparaitre (60% des mammifères en 50 ans), d’autre s’en accommode très bien et se développe comme le rat ou le pigeon.
Le bioclimatisme ou l’avènement du bon sens
L’avènement du pétrole et son prix très faible ont permis à l’homme de démultiplier sa capacité à transformer son environnement. Il n’était pas nécessaire de prendre en compte la course du soleil car il suffisait de bruler du fioul pour se chauffer. Il coutait moins chère de chauffer que de mettre une bonne isolation ou du double vitrage…
Nous nous rendons compte que cette hérésie nous a couté cher. Nous payons le prix du dérèglement climatique qui va durcir les conditions de vie sur la planète terre. Mais c’est l’augmentation du cout de l’énergie et la raréfaction de la ressource pétrolière qui pousse aujourd’hui le législateur à imposer certains principes bioclimatiques par la règlementation (RT 2012 et RE 2020).
Bioclimatique rime avec logique, concevoir un projet de maison bioclimatique est avant tout une question de bon sens. Il s’agit de concevoir des édifices simples, économique et robuste qui permettront de renforcer les caractéristiques du lieu favorable à l’homme et diminuer celles qui sont défavorable. Une maison bioclimatique n’engendre que peut de pollution lors de sa construction et encore moins durant son utilisation. Elle ne nécessite pas de chauffage et pas de climatisation, elle est robuste et nécessite peu d’entretien. Enfin elle s’intègre esthétiquement dans son environnement.
La première étape de toutes conceptions bioclimatiques est donc de répertorier les caractéristiques du lieu de la construction.